L'Analyse de Cycle de Vie,

l'évaluation environnementale :

Multi-étape

Prise en compte complète du cycle de vie, de l’extraction des matières premières à la fin de vie

Multi-critère

Une grande variété d’indicateurs environnementaux différents pour des décisions pertinentes

Généralisée

Une méthodologie orientée produit qui peut s’adapter pour les services et les procédés

Une méthodologie reconnue ...

Les membres de VERACY ont suivi la formation « Analyse de Cycle de Vie » de l’AFNOR (Agence Française de Normalisation) pour réaliser vos ACV selon la norme ISO 14 040

VERACY, Analyse de Cycle de vie et écoconception
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... pour des résultats sincères

VERACY fournit des résultats précis et documentés que vous pourrez utiliser dans vos communications et vos processus

... par les acteurs nationaux

VERACY possède des experts référencés pour réaliser le Diag Ecoconception*, un dispositif d’Analyse de Cycle de Vie et d’écoconception porté et subventionné par BPIfrance

*Le Diag Ecoconception est réservé aux PME de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d’euros de CA annuel

Pourquoi réaliser une ACV ?

ACV

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ECOCONCEPTION

Capitalisez sur les résultats obtenus et poursuivez votre démarche afin de réduire l’impact environnemental de votre produit ou service :

Choisissez des matériaux recyclés et/ou recyclables

Préférez les fournisseurs durables

Optez pour des modes de production moins consommateurs

Challengez la fonction de votre produit et simplifiez-le

L'Analyse de Cycle de Vie,

en détails

L’Analyse de Cycle de Vie s’impose aujourd’hui comme la référence de l’analyse environnementale orientée produit ou service, et est essentielle dans une stratégie d’écoconception. Elle se distingue du Bilan GES (ou Bilan Carbone) par l’approche orientée produit, par le périmètre de l’étude et par la multitude de critères environnementaux évalués, en lien notamment avec les limites planétaires. Elle a pour objectif principal la mesure des impacts sur l’environnement d’un produit. Les autres objectifs peuvent être :

  • D’étudier une potentielle solution et quantifier les réductions qu’elle apporte ;
  • D’élaborer une déclaration environnementale produit (DEP, ou EPD) ;
  • De répondre aux questions et besoins des partenaires et parties prenantes ;
  • De communiquer sur les impacts environnementaux du son produit.

Le déroulement d'une Analyse de Cycle de Vie

L’Analyse de Cycle de Vie est un processus itératif, ce qui implique que durant l’étude, il est fréquent de revenir sur des étapes précédentes et de réexaminer les choix effectués à la lumière des nouvelles informations obtenues. Par exemple, si une matière qui avait été initialement caractérisée de manière sommaire se révèle être responsable de la moitié d’un impact lors d’une première évaluation, il peut être nécessaire de revoir sa modélisation pour améliorer sa précision.

Cadrage

La phase de cadrage a pour objectif de définir clairement le produit et sa fonction, les attentes de l’entreprises et donc les objectifs de l’étude. Ces éléments conditionnent les choix méthodologiques qui seront fait au cours de l’étude, ainsi que le degré de précision qui sera recherché pour les données du cycle de vie.

L’Analyse de Cycle de Vie ne quantifie pas uniquement les impacts d’un produit, mais s’intéresse surtout à l’usage qui en est fait. Un produit n’existe pas en tant que tel, mais possède une fonction qui répond à un besoin, il est fait pour être utilisé. Dans ce contexte, un objet A qui possède des impacts 2 fois moins importants qu’un objet B, mais qui dure 4 fois moins longtemps, ne sera pas préférable, car pour une même utilisation, ses impacts totaux seront plus importants. Pour prendre en compte cet aspect dans une Analyse de Cycle de Vie, on définit une unité fonctionnelle, qui décrit la fonction de l’objet étudié. Elle comprend un verbe de fonction, une quantité et potentiellement des paramètres géographiques et un niveau d’exigence. Lorsque l’on compare des produits, l’unité fonctionnelle doit être la même. On définit par contre un flux de référence, qui est la quantité d’objet d’étude nécessaire pour répondre à l’unité fonctionnelle, et qui peut différer selon les objets. A travers cette unité fonctionnelle, on quantifie aussi la performance du produit.

Inventaire

Dans le cadre de l’inventaire du cycle de vie, on recense et on analyse tous les flux de matière et d’énergie, entrants et sortants au cours du cycle de vie et à chacune des étapes. On distingue les flux élémentaires, en provenance ou en direction des milieux naturels (comme l’eau ou les minerais) des flux intermédiaires, qui proviennent ou reste dans l’enceinte des activités humaines, c’est-à-dire qu’ils ont déjà été transformés par l’homme ou le seront encore (comme l’électricité, un composant électrique ou des déchets triés). Chaque phase du cycle de vie est décomposée au plus précis, dans le but de ne plus avoir de flux intermédiaires : on parle alors de processus élémentaire, qui ne possède plus que des flux élémentaires, dont l’impact est plus facilement quantifiable. De manière plus concrète, on peut partir pour l’inventaire d’une « Bill of Materials » (BoM), qui recense les composants et matières d’un produit, avec des quantités associées.

Evaluation de l'impact

Le cycle de vie est ensuite modélisée sur un logiciel d’ACV adapté, sur lequel on rentre les données récoltées pour chaque flux. Ces flux sont par la suite associés à un processus de la base de données utilisée. Ce processus recense toutes les substances qui sont consommées et qui sont rejetées au cours du processus, et caractérise les effets de ces substances sur les catégories d’impact. En cumulant tous les processus du cycle de vie du produit, on obtient ainsi l’impact total du produit. Il est aussi important de mener des analyses de sensibilité sur des facteurs qui sont importants dans l’étude et qui peuvent présenter une certaine variabilité, dans le but d’appréhender de potentielles variations.

Interprétation

L’interprétation des résultats doit venir tirer des conclusions quant aux objectifs de l’étude définit dans la phase de cadrage. Elle doit aussi souligner les limites de l’étude, le périmètre de validité des résultats et les incertitudes qui existent, notamment en rapport avec les analyses de sensibilité. L’interprétation vient aussi expliquer les résultats, et la provenance des principaux impacts. Selon cette interprétation, il est aussi possible et recommandé de revenir sur des choix faits dans les phases précédentes pour apporter plus de précisions ainsi que des réponses satisfaisantes aux objectifs de l’étude.

Cadre réglementaire et méthodologique

L’Analyse de Cycle de Vie est une étude  règlementée. La méthode est décrite par les normes ISO 14040:2006 « Management environnemental – Analyse du cycle de vie – Principes et cadre » et ISO 14044:2006 « Management environnemental – Analyse du cycle de vie – Exigences et lignes directrices », qui donnent des directives sur la manière de mener une étude d’analyse de cycle de vie, notamment sur les différentes étapes à respecter : le cadrage et la définition du champ de l’étude, l’inventaire du cycle de vie, l’évaluation environnementale à l’aide du logiciel d’ACV et l’interprétation des résultats, ainsi que la rédaction du rapport final. Une étude d’ACV qui se dit en accord avec les principes de ces normes ISO se doit d’être revue par un ou des experts externes à l’étude, afin de valider la méthodologie utilisée et les résultats obtenus, ainsi que leur utilisation.

Ces normes ISO laissent cependant beaucoup de zones assez floues, au bon vouloir de l’expert qui réalise l’étude. Afin de mieux harmoniser, d’améliorer la comparabilité et la reproductibilité des études, la Commission Européenne a sorti sa propre méthodologie, dénommée « Product Environment Footprint » ou PEF. Elle vient compléter les principes décrits dans les normes ISO et apporter plus de précisions. Elle impose notamment une nouvelle méthode de calcul pour l’évaluation environnementale, une méthode pour évaluer la qualité des données, ainsi que la prise en compte de l’ensemble des indicateurs d’impact environnemental disponibles dans sa méthode de calcul. Elle précise aussi différentes obligations selon le but de l’ACV et son application finale. S’il s’agit d’une ACV à usage interne, pour améliorer le produit, les exigences ne seront pas les mêmes que s’il s’agit d’une étude comparative avec un autre produit, qui sera diffusée au grand public.

La méthode PEF propose aussi des « Category Rules », ou PEFCR. Ces guides sont spécifiques à un secteur ou un type de produit (le textile par exemple, ou encore les batteries électriques). Ils permettent d’aller en détail dans les choix méthodologiques de l’étude, et de donner des directives spécifiques au produit étudié, dans le but d’assurer une vraie comparaison entre études. Ces PEFCR nécessitent cependant une action collective de plusieurs acteurs d’un même secteur, et ne sont aujourd’hui disponibles que pour une poignée d’entre eux.

L’Analyse de Cycle de Vie permet aussi de se préparer à l’affichage environnemental. Il devrait être mis en place dans plusieurs secteurs dans les années à venir et harmonisé entre les pays européens. L’affichage environnemental attribue à un produit un score, via une lettre allant de A à E ou F, qui traduit l’impact du produit sur l’environnement. Il doit permettre au consommateur d’appréhender facilement l’impact d’un produit et de pouvoir le comparer à d’autres. Le score est construit sur plusieurs impacts environnementaux, ainsi que d’autres indices, notamment de recyclabilité ou de réparabilité. L’ACV permet ainsi de fournir la majorité des résultats nécessaires à l’affichage environnemental, en apportant un plus grand degré de précision.

Les ACV s’utilisent aussi dans le cadre de d’autres dispositifs, comme les « Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire » ou FDES au niveau français. Cette déclaration présente les résultats d’analyse de cycle de vie de produits utilisés dans la construction d’un bâtiment, ainsi que d’autres notions sanitaires et de confort, dans le but de pouvoir reconstituer les impacts du bâtiment dans sa globalité. 

Les déclarations sont compilées sur la base de données INIES. Il est aussi recommandé de les faire passer par un système de vérification par des experts agréés par l’AFNOR, afin d’attester de leur fiabilité et de la qualité du travail réalisé. S’il s’agissait au départ d’une démarche volontaire, les FDES constituent aujourd’hui un véritable engagement des acteurs de la construction.

Au niveau européen ou international, il existe d’autres initiatives qui recensent des ACV sous forme de « Environmental Product Declaration » ou EPD (DEP en français). Ces déclarations, basées sur des résultats d’analyse de cycle de vie communiquent des informations fiables, vérifiables et non trompeuses concernant les potentiels effets sur l’environnement des produits concernés. On peut notamment citer le PEP Ecopasseport, ou le Internationnal EPD System.

Utilisation des résultats d'analyse de cycle de vie

Les résultats d’une Analyse de Cycle de Vie sont exprimés par indicateur d’impact environnemental, et par étape du cycle de vie. On distingue ainsi les impacts liés à l’extraction des matières premières, à la fabrication, à la distribution, à l’utilisation et à la fin de vie du produit, dans le but de pouvoir identifier des pistes d’amélioration précises. Le caractère multi-étape et multicritère de l’Analyse de Cycle de Vie est particulièrement important pour éviter les transferts d’impact. Cela consiste en une réduction dans une catégorie d’impact, ou dans une étape du cycle de vie, qui entraine une augmentation plus importante dans une ou plusieurs autres catégories, ou étapes du cycle de vie. Une modification du cycle de vie menant à ce genre de conséquences est évidemment à éviter. C’est pourquoi les études d’écoconception doivent être basées sur une ACV, qui permet de quantifier précisément les impacts d’un produit puis d’une potentielle modification, pour évaluer sa pertinence et voir comment agir efficacement.

Les catégories d’impacts considérées dans une ACV comprennent des indicateurs de dommages écologiques, de dommages sur la santé humaine et de diminution des ressources, dont :

  • Le changement climatique, bien connu car évalué dans le cadre d’un bilan d’émission de gaz à effet de serre, ou BEGES, aussi appelé empreinte carbone ;
  • La consommation de ressource en eau ;
  • La consommation de ressources fossiles ;
  • La consommation de métaux et de minerai, en considérant leur disponibilité actuelle ;
  • L’eutrophisation, c’est-à-dire l’apport en excédent de nutriments (phosphore et azote), dans les milieux aquatiques et terrestres, qui peut par exemple provoquer la prolifération d’espèces invasives ;
  • La déplétion de la couche d’ozone ;
  • L’émission de particules fines dans l’air, etc.

Chaque indicateur possède sa propre unité, et n’est pas comparable avec les autres en tant que tel. Pour permettre la comparaison, on ramène les différents impacts à une même unité : c’est l’étape dite de normalisation, dans laquelle on vient diviser les résultats par une valeur de référence. Cette valeur peut provenir de différentes sources : des limites planétaires, de l’impact moyen d’un européen sur une année, etc. Cela permet de mettre en perspective les différents résultats obtenus. On peut ensuite passer par une étape de pondération des résultats, qui vient attribuer à chaque catégorie une importance relative différente. Ces importances sont déterminées par des consultations citoyennes et les avis de scientifiques du climat. Après ces deux étapes, il est possible d’ajouter les résultats pour obtenir un score unique.

L’Analyse de Cycle de Vie est un outil qui doit permettre à votre entreprise de comprendre le cycle de vie d’un produit et de s’engager dans un développement d’un produit plus durable dans le temps. Elle doit être le point de départ dans la mise en œuvre de votre stratégie d’écoconception. Une fois réalisée, elle permet d’avoir une première vision globale de toutes les consommations, transports et rejets qui ont lieu dans la chaine de valeur, et d’appréhender chacun de leurs impacts. Les études d’écoconception qui suivent une ACV peuvent permettre de réduire ses consommations d’énergie et de matière, d’optimiser les processus du cycle de vie et les distances parcourues, de trouver des alternatives plus durables, ou de repenser la ou les fonctions du produit, ainsi que le business model de l’entreprise.